EMMERDEMENTS · CRÉATION
PIÈCE DE : ANTOINE JACCOUD ET MATTHIAS URBAN
Ils attendent le rapport. Sa sortie est imminente. Ce fameux rapport qui pourrait anéantir la crédibilité, la réputation, et peut-être bien la trop belle carrière de ses cinq personnalités au sein des institutions. On le saura demain. Pour l’heure, ils étouffent dans le huis clos du bel appartement de l’un d’entre eux, pestant contre leur impuissance à empêcher la divulgation de leurs petits arrangements avant de s’attaquer peu à peu à la solidarité qui les a d’abord réunis. Un chœur de quatre voix oppose, a cappella et sur le plateau, son lyrisme élégant à la fureur des personnages. Mais il ne faut pas s’y tromper. Si les voix sont belles, elles sont également douées de férocité, qu’elles disent la vie intérieure des personnages ou restituent le désir de la vox populi de voir les têtes tomber. C’est que dans cette farce tragi-comique, tout le monde a peur, et tout le monde s’énerve. À part le livreur de pizza, peut-être. Mais il devrait se méfier. Les emmerdements, ça peut vous tomber dessus n’importe quand.
Distribution
UNE PIÈCE DE : Antoine Jaccoud MISE EN SCÈNE : Matthias Urban
AVEC : Isabelle Caillat, Marie Fontannaz, Thierry Jorand, Antonio Troilo, Gilles Tschudy
CHEF DE CŒUR & LIVRET : Dominique Tille
CHANTEUR.SES : Benjamin Bender, Dominique Tille, Marie-Hélène Essade, Marion Jacquemet
SCÉNOGRAPHIE : À pourvoir
LUMIÈRES : Eloi Gianini
COSTUMES : Scilla Ilardo
ADMINISTRATION : Julia Jaton
Cie CGT